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Le Monde de Zebra-X
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7 février 2008

De l'art du soufflet

Il y a un truc qui m'énerve. C'est quand par sa fonction, on se croit au dessus des lois.
Et il y a un truc qui m'énerve encore plus. C'est quand l'Institution qui la représente soutien cette attitude.

Reprenons nous calmement.

Il y a quelques jours dans le Nord de la France. Un collège. Un prof. Un élève.
L'élève gène le cours. Le professeur réprimande.
L'élève insulte. Le professeur donne une gifle.
Le père de l'élève porte plainte et le professeur est placé en garde à vue et fait l'objet de poursuites judiciaires.

Et l'on cria au scandale.

Attardons nous un instant sur ce qui sert de loi dans un établissement scolaire : le règlement intérieur.
Ce réglement, voté par le Conseil d'Administration de l'Etablissement régit les rapports, droits et devoirs de chacun des membres de la "communauté éducative".
Quand un élève met le bordel en cours, il enfreind les règles du réglement intérieur. A charge pour l'adulte  responsable d'user des mesures prévues dans ledit règlement pour sanctionner ce comportement. C'est ce qu'a fait ce professeur en réprimandant l'élève.
Quand le même élève insulte le professeur, il enfreind à nouveau les règles du règlement intérieur, et le comportement de l'adulte responsable (qui a l'élève sous sa responsabilité) doit être le même que décrit précédement. Au passage, l'élève commet un délit.
Alors pourquoi s'offusquer contre une gifle ? Outre le fait que cette sanction n'est pas prévue dans le règlement intérieur, s'entend.

Pour au moins deux raisons :
-Quand un professeur gifle un élève, il commet une faute professionelle. Il utilise un mode de sanction qui n'est pas prévu par le règlement intérieur, qu'il enfreind donc.
-Quand un professeur gifle un élève, il commet un délit.
Pour ces deux raisons, la plainte est justifiée. Le règlement intérieur est enfreind par l'autorité qui la représente (le professeur). Le rétablissement de l'ordre intérieur de l'établissement doit être effectué par l'autorité supérieure. Donc par la Justice.

Au risque de froisser les corporations. Mais qu'aurait-on entendu si les rôles avaient été inversés.
   

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Commentaires
P
je ne peux m'empêcher de penser que l'histoire de cette gifle est l'arbre qui cache la forêt, les suppresions de postes, par exemple.....?
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